Internet : l'option satellite (Presse-Océan)

Publié le par AIDSL

Le Conseil général prendra en charge le coût d'installation pour les foyers situés dans les zones d'ombre. LOIRE-ATLANTIQUE. Le satellite permet de sortir des zones d'ombre ADSL mais son faible débit limite l'accès à certains usages.

Plus de 6 300 foyers n'ont pas accès à Internet en Loire-Atlantique. Situés dans des zones d'ombre ADSL, ils ne peuvent être connectés par câble. Soit en raison de la présence d'équipements télécoms incompatibles, soit en raison d'un éloignement trop important du central téléphonique. Un dispositif dit « NRA-ZO » a été testé sur quatre sites pilotes : Dréfféac, La Rouxière, Corsept et La Limouzinière. Ces solutions techniques seront opérationnelles de la fin du mois de juillet à la fin du mois d'août. Mais 69 zones d'ombre persisteront.

Le satellite a des limites

Après un appel d'offres lancé par l'État, trois opérateurs proposent d'un débit minimum de 512 Ko pour un abonnement mensuel maximum de 35 €.  Trois opérateurs ont présenté une solution Internet par satellite pour un abonnement mensuel de 34,90 €, avec fourniture de la parabole et du modem.

Par rapport à l'offre ADSL classique, Internet par satellite a des limites (débit, saturation en période de fortes sollicitations, volume de données échangées limité). Faiblesse que regrette André Trillard (UMP) pour l'opposition qui dénonce la discrimination entre ceux qui ont accès au haut débit, ceux qui bénéficient des quatre sites expérimentaux et ceux qui auront le satellite. « C'est un progrès, mais il faudra envisager un débit au moins identique au filaire », note Gilles Phillipot (Divers gauche). « Cette solution peut constituer une solution satisfaisante pour une utilisation standard d'Internet et de mise en oeuvre rapide », souligne Hervé Bocher (PS) rapporteur du dossier. « C'est une vraie avancée » se félicite Yvon Mahé (Divers gauche).

50 € à la charge des familles

C'est la raison pour laquelle cette collectivité a examiné une aide financière en direction des foyers situés dans les zones d'ombre qui choisiraient la solution satellite. Le Conseil général prendra en charge le coût d'installation du matériel par un antenniste agréé (environ 159 €) au moyen d'une subvention versée sur facture. L'abonnement mensuel et les frais d'accès au réseau (50 €) restent à la charge des familles. Il est estimé que 50 % des habitants concernés seraient intéressés par cette mesure, soit près de 3 000 foyers. Le Département a donc débloqué à cet effet une somme de 500 000 €.

E.C.

Presse-Océan

Publié dans Revue de presse

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